mercredi 22 octobre 2008

Action directe


Il y a des silences qui en disent trop long...
Si Jean-Marc Rouillan ne s'était pas tu, ou plutôt s'il n'avait pas dit que son silence valait réponse, il serait encore en semi-liberté.
Il n'aurait pas pu prendre des cours de rhétorique à tiroirs, non, pendant ses années de placard ? On a de très bons spécialistes bénévoles, dans ce pays. Et ça lui aurait permis une belle phrase du genre : Aujourd'hui, je ne tuerai(s) pas Georges Besse (et pour cause, je l'ai déjà zigouillé). Même la famille de l'ancien PDG de Renault n'aurait rien trouvé à y redire.
Un peu de douceur quand même, dans ce monde de brutes : c'est le facteur de Neuneu qui lui apportera les oranges.

☛ Pour mémoire...